Un long cheminement – Qui est Nicole Beaudry?
Nicole Beaudry
- Église Unie
- Femmes
- Pasteur-Prêtre
- vidéo
Dans le cadre de la série Ma parole, Nicole parle avec émotions de son parcours de vie et de son cheminement vers la foi.
Après une enfance dans l’Église catholique romaine, elle découvre l’Église Unie du Canada après un long exil. Cette Église a accepté son remariage après son divorce. Dans cette communauté, elle a appris à parler à Dieu directement et découvrir une place active pour les femmes.
Transcription
Table des matières
Je suis Nicole Baudry. Je demeure à Ottawa. Je suis une personne laïque dans l’Église Unie du Canada et j’ai 76 ans.
Une famille très catholique
J’ai grandi dans une famille très catholique et tant et aussi longtemps que j’étais sous le toit paternel, j’ai suivi la famille et quand je suis devenue adulte, j’ai tout balancé parce que ça ne collait plus avec ce que je croyais, ce que je voulais croire, et j’ai tout balancé.
L’exil
J’ai passé une période d’à peu près 20 ans, je pourrais dire comme en exil avec des moments où je me sentais, surtout au début, je me sentais coupable. J’avais toujours cette peur de mourir en état de péché mortel et d’être, de me sentir vraiment, d’avoir abandonné.
Découvrir l’Église Unie
J’ai découvert l’Église Unie alors que j’étais divorcée et je me suis remariée. C’est la seule Église qui voulait me remarier. J’ai eu des enfants et je les ai fait baptiser à l’Église Unie. C’était la première fois depuis des années que je me sentais que j’avais peut-être enfin trouvé une communauté, pas simplement un endroit où je pouvais aller quand il y avait un mariage ou des funérailles.
La fin de la culpabilité
Je crois que mon besoin de vivre une foi, une religion, je pense qu’enfin je pouvais le faire et je me sentais à l’aise dans ce que je faisais. J’ai cessé d’avoir des comportements de culpabilité envers moi-même. La grande différence pour moi, c’était qu’on pouvait aller directement à Dieu sans passer par les saints et par la sainte Vierge.
La présence des femmes
Il y avait aussi le culte qui était plus personnalisé. Ce n’était pas quelque chose qu’on ouvre un livre et tout est là. Les prières étaient composées pour nous. Les fidèles avaient une participation dans les célébrations. Et il y avait aussi la place des femmes. Avoir des femmes pasteures, c’était… ça, c’était quelque chose qui n’existait pas dans mon passé.
Quand on rencontre une femme qui est pasteure, on se dit, eh bien, il y a de la place pour moi aussi dans l’Église. Je ne suis pas simplement une personne qui va aider à faire le ménage. J’ai une place dans l’Église, j’ai une voix. Ça, c’est quelque chose que j’appréciais beaucoup.