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Portrait de Albertine

Travailler pour les autres – Qui est Albertine Chokoté Naoué?

19 juillet 2023

Albertine Tchoulack Naoué

  • Église Unie
  • Femmes
  • Pasteur-Prêtre
  • vidéo

Dans le cadre de la série Ma parole, Albertine nous raconte son parcours de foi.

Elle nous parle de sa grand-mère à l’origine de sa foi chrétienne, de son long cheminement au Cameroun jusqu’au Canada et de son travail dans l’Église pour être au service d’autrui. Malgré le passage du temps, cette célébrante laïque désire toujours répondre aux besoins autour d’elles.

Transcription

Je suis Albertine Chokoté Naoué. Je suis célébrante laïque au niveau de l’Église Unie du Canada. Je suis originaire du Cameroun et j’ai 63 ans. Je suis mariée et j’ai quatre enfants et petits-enfants.

L’inspiration d’une grand-mère

Je proviens d’une famille chrétienne depuis ma grand-mère qui a connu le Christ à travers son grand frère, qui était un camionneur de vivres au niveau de l’Afrique centrale.

Elle est dans un ménage polygamique et son conjoint est notable de son village et animiste. Et il ne veut pas entendre parler de foi chrétienne parce qu’il défend la tradition de ses pères.

Ma grand-mère, quant à elle, a décidé, après avoir entendu parler par son frère du Christ, de devenir chrétienne. Donc elle va faire le catéchisme contre le gré de son mari, qui va la fouetter chaque fois qu’elle va au cours du catéchisme.

Mon cheminement d’Église

Quelque temps après, je suis née et je suis baptisée à l’âge de 6 mois. Je vais au culte d’enfant, amenée par mes parents. Après, je prends ma confirmation, la confirmation de mon baptême à l’âge de 12 ans.

À l’université, j’entre dans les groupes bibliques. Je suis ingénieure de formation. Je travaille en zone rurale avec les femmes. Donc on me confie cette tâche de prédicatrice laïque, on me confie aussi la tâche au niveau de la commission des finances, et j’ai aussi la charge des cellules de prière. On m’a aussi confié la tâche d’être commissaire aux comptes de toute la paroisse.

Quitter pour travailler au Canada

Et à ce moment-là, je vais quitter pour aller au Canada. J’arrive donc au Canada avec mon diplôme de docteur en théologie et je décide que je vais continuer ici dans une Église. Je fais la formation et j’obtiens mon attestation pour être célébrante laïc.

Et quand je termine dans ce cours, je découvre que l’Église Unie du Canada a des aspects éthiques, des considérations spirituelles qui me permettent de pouvoir m’épanouir.

Heureuse à l’Église

Quand je fais un coup d’œil en arrière, je peux tout simplement dire que j’étais contente d’être à l’Église parce que je me trouvais toujours, chaque fois que je partais à l’Église, j’étais heureuse, j’étais contente. Je vivais.

Et c’est même pour cela que j’ai embrassé certains mouvements au niveau de l’Église parce que sans la religion, je pense qu’on n’est pas hanté. Ma fille me dit, « Maman, aujourd’hui là, tu n’es pas obligé de travailler », mais je sais pourquoi tu travailles. Tu lui demandes pourquoi. Elle dit: « Tu aimes trop aider les autres ». Et c’est vrai.

Aujourd’hui, je suis à la retraite normalement. Si j’étais au Cameroun, je suis à la retraite. Et il y a beaucoup de personnes autour de moi qui ont des besoins.

Foule bénéficiant du travail missionnaire.
* Photo de Avel Chuklanov, unsplash.com, Utilisée avec permission.

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