Le leadership des femmes

Dans le cadre de la série Ma parole, Albertine parle du leadership des femmes dans l’Église Unie.

Quelle place occupe les femmes dans nos Église aujourd’hui? Sont-elles vraiment valorisées ou sont-elles reléguées à des ministères secondaires? Il existe des Églises qui embrassent les différents ministères offerts par les femmes et encourage leur leadership. Voici l’exemple de l’Église Unie du Canada,

Transcription:

L’Église Unie et le leadership des femmes

Le leadership des femmes au sein de l’Église Unie du Canada a quelque chose de particulier qui est vraiment très touchant, qui marque quand on arrive ici au Canada par rapport à ce que j’ai vécu dans mon pays d’origine qui est le Cameroun. Elles sont dans les comités, soit au niveau local, soit au niveau régional et même national.

Nous avons vécu, nous sommes en train de vivre le fait que nous avons une femme qui est la modératrice au niveau de l’Église Unie du Canada.

Un leadership spirituel et institutionnel

Donc le leadership des femmes ici, c’est aussi au niveau de l’influence sur le plan spirituel, mais l’institution de l’Église Unie du Canada œuvre aussi sur le plan, elle a des politiques, donc ce leader-là a une influence sur le plan politique au sein de l’Église et sur le plan spirituel.

Elles ont aussi un leadership d’inspiration, un leadership de guide, et dans les différentes communautés de foi qu’elles vivent, elles tiennent ces communautés-là, je ne voudrais pas dire comme tout être humain. Et elles le font à merveille.

Faire confiance aux femmes

Alors que dans nos communautés d’où je viens, par exemple, on verra rarement une femme seule dans la communauté comme pasteure. Il y aura un autre pasteur. Et quand il y a un autre pasteur, cette autre femme-là ne sera jamais chef de la paroisse. À moins qu’elle bagarre beaucoup pour qu’on puisse lui accorder cela.

Alors qu’ici, au niveau de l’Église Unie du Canada, de mon observation, sur le plan institutionnel, il y a les dispositions qui sont prises pour qu’elles puissent s’épanouir, pour qu’elles puissent jouer ce rôle-là. Et il y a même des bourses de part et d’autre qui sont mises en place pour qu’elles puissent renforcer leur capacité de leadership, ce qui est rare de l’autre côté.

La formation des femmes

Moi, je me suis aperçue de la place prépondérante ou bien de l’importance que les femmes jouent au sein de l’Église Unie du Canada quand j’ai constaté qu’il y avait une qui, au niveau de l’université, pouvait initier un programme de formation, le mettre en route et jusqu’à l’aboutissement sans se référer aux autorités masculines autour d’elle.

J’ai aussi rencontré un autre pasteur qui prend la décision, en plus de sa charge professionnelle, de pouvoir mettre sur pied une communauté de foi. Quand je me suis rendu compte de cela, moi j’ai tout simplement compris que c’est faisable et qu’il suffit de la volonté.

Parce que les deux cas dont je parle ne peuvent pas se réaliser tant qu’il n’y a pas une ouverture de l’institution qui leur donne la possibilité de prendre ce genre d’initiatives et de les encadrer, de les soutenir.

Les initiatives des femmes

Les initiatives que les femmes, en tant que pasteures, ont dans ce milieu sont encadrées par l’Église. Donc l’Église, en tant qu’institution, leur donne la possibilité de pouvoir exercer leur leadership sans contrainte, sans se référer, sans mettre à côté d’elles des hommes qui vont leur dicter, les orienter sur ce qu’elles ont à faire.