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Le pasteur Samuel Vauvert Dansokho

Samuel Vauvert Dansokho – Du Sénégal au Canada

19 juillet 2023
Samuel Vauvert Dansokho

Samuel Vauvert Dansokho

  • Pasteur-Prêtre
  • vidéo

Dans le cadre de la série Ma parole, Samuel Vauvert Dansokho parle de l’importance de briser l’isolement et constamment se souvenir que nous ne sommes pas seuls.

Transcription:

Mon nom c’est Samuel Vauvert Dansoro. C’est un nom de l’Afrique de l’Ouest. En fait, ma famille est à cheval entre le Sénégal et le Mali. J’ai deux fois 35 ans, donc 70 ans.

Un grand voyageur

Et avant de venir ici, j’ai fait un parcours aux États-Unis. J’ai passé une vingtaine d’années aux États-Unis. Auparavant, j’étais pasteur au Sénégal pendant neuf ans et j’ai passé une dizaine d’années à Strasbourg, en France, donc j’ai beaucoup bourlingué.

Nous ne sommes pas seuls

C’est au Sénégal, pour la première fois, que j’ai entendu parler de l’Église Unie du Canada, à travers leur confession de foi et surtout l’affirmation que nous ne sommes pas seuls.

Mais si on connaît le contexte du Sénégal où les chrétiens sont 2-3% et que les musulmans sont 95%, on se rend compte comment et pourquoi c’est tellement important de savoir qu’on n’est pas seul et qu’on est peut-être une goutte dans la mer ou dans l’océan, mais qu’on est lié à d’autres. Ça brise l’isolement dans la mesure où, à cause de beaucoup de systèmes, la religion est née.

Briser l’isolement

On oblige les gens à être un peu ce qu’ils ne sont pas, à s’aliéner. Alors, lorsqu’on les encourage à se retrouver, à s’accepter tels qu’ils sont, ça brise l’isolement parce que ça nous permet d’être authentiques et intègres.

Et plus on est soi-même, plus on est proche des autres. On approfondit un certain sens de soi-même qui vous rapproche de Dieu, si ce terme-là existe pour vous, et qui nous rapproche aussi les uns des autres.

Une spiritualité ancrée dans le concret

Et ça, je crois que c’est une des particularités de l’Église Unie du Canada, que le spirituel, ce n’est pas simplement quelque chose d’éthéré, mais que le spirituel a des racines, a des prolongements concrets. C’est un lieu convivial, où l’accueil n’est pas quelque chose d’imité, quelque chose de factice, où les gens sont vraiment sincères et heureux de vous voir, où vous êtes invités à être vous-même en permettant les autres à être ce qu’ils sont.

Oui, ça c’est quelque chose, je crois d’unique à l’Église Unie du Canada, que chacun et chacune est vraiment encouragé à s’assumer entièrement, à se développer, à être ce qu’ils sont, tout en favorisant la même chose chez les autres.

Une longue évolution

Ce que je suis aujourd’hui, c’est le résultat d’une longue évolution de beaucoup de choses. Je me suis perdu beaucoup de fois et je me suis retrouvé aussi l’une ou l’autre fois. Alors ça, peut-être que c’est quelque chose que je peux apporter aux gens avec un sentiment, une sensation de paix profonde et puis de solidarité avec les autres êtres humains, avec les êtres et avec la nature.

Le pasteur Samuel Vauvert Dansokho
* Samuel Vauvert Dansokho, pasteur de la paroisse Plymouth – Trinity United Church à Sherbrooke

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