Un peu de nourriture pour l’Action de grâce
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La fête de l’Action de grâce est souvent associée à une rencontre de famille autour d’une grande table remplie de nourriture. Mais qu’en est-il pour ceux et celles qui souffrent de la faim?
Table des matières
Qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui?
Cette question nous revient tous les jours. Qu’il faille préparer le repas pour soi-même ou pour quelqu’un d’autre, ou qu’une autre personne le prépare pour nous, il est impossible de nier le fait que chaque jour il faut se nourrir, pour recharger notre corps en énergie.
Alors que les banques alimentaires sont de plus en plus sollicitées et que les changements climatiques ont un impact sur l’agriculture dans le monde entier, nous savons que de nombreuses personnes n’ont plus la nourriture nécessaire pour répondre aux besoins de leur famille ou à ceux de leurs proches.
Jésus nourri les foules
Dans l’Évangile selon Matthieu, lorsque les disciples en viennent à se demander « Qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui? », ils constatent l’énorme foule qui suit Jésus et se disent, après réflexion : « Ces gens vont bientôt avoir besoin de manger. Nous sommes dans un endroit isolé où il n’y a rien à se mettre sous la dent. Nous ferions mieux de suggérer à Jésus de conclure sa prédication, afin qu’ils puissent retourner dans leurs villages et trouver de quoi se nourrir. C’est faire preuve de souci pour ces personnes de leur demander de partir. »
Mais imaginez leur choc quand Jésus leur répond : « Ils n’ont pas besoin de partir. Donnez-leur simplement quelque chose à manger. » Les disciples n’ont pourtant que cinq pains et deux poissons, et se demandent en panique comment ils pourront nourrir autant de gens avec si peu.
Le sentiment d’impuissance devant le manque de nourriture
Nous sommes nombreux à nous sentir impuissants lorsque nous voyons les autres souffrir de la faim. Comme les disciples, nous avons individuellement trop peu à offrir pour réellement changer les choses. Comment pourrions-nous d’ailleurs ébranler, ne serait-ce qu’un tout petit peu, cet énorme système d’injustice qui accumule des quantités folles de nourriture dans certains lieux, parfois même jusqu’au gaspillage, tandis qu’ailleurs des gens meurent de faim?
Agir pour l’Action de grâce
S’il y a un côté positif à cette histoire, c’est que les disciples ne sont pas abandonnés à eux-mêmes devant l’immense tâche de nourrir la foule. Jésus bénit les maigres pains et poissons avant qu’ils ne soient distribués et, par un saint mystère, tout le monde se trouve alors rassasié. Jésus pourrait accomplir ce miracle seul, mais à la place il invite les disciples à participer eux aussi à cette œuvre sacrée qui consiste à nourrir les autres. Et à ce moment précis, les disciples comprennent qu’en nourrissant les autres, nous nous rapprochons du cœur de Dieu.
Partout dans les Écritures, Dieu n’offre pas seulement le strict nécessaire, mais est décrit comme prodiguant une somptueuse abondance. Il prépare un repas auquel toutes et tous sont conviés, un repas copieux qui nous rassemble non seulement pour festoyer, mais aussi pour abattre les divisions et sécher toutes nos larmes. Lorsque, plus tard, Jésus nourrira ses disciples, il leur rappellera que chaque fois que nous mangeons ensemble et partageons la nourriture en son nom, nous le faisons en mémoire de lui et ravivons sa présence parmi nous.
Donner pour l’Action de grâce
Souvenons-nous du privilège bienveillant qui nous est offert de répondre à nos propres besoins physiques, et à ceux de notre prochain, qu’il soit tout près ou plus lointain. Un des moyens pour passer de la parole aux actes est de donner au fonds Mission et Service de l’Église Unie, qui par exemple soutient et équipe les agriculteurs du Salvador afin qu’ils puissent nourrir leurs communautés.
Les dons faits à Mission et Service contribuent également à nourrir les personnes aux prises avec des difficultés d’accès au logement par le biais de l’organisme Community Bridge à Edmonton, de même qu’à apporter une aide alimentaire aux communautés des Premières Nations dans le Grand Nord, qui en raison de leur situation géographique doivent composer avec un coût des aliments en épicerie qui est plus élevé qu’ailleurs.
Prenez le temps de remercier un Dieu qui ne veut pas seulement nous nourrir, mais qui veut nous nourrir abondamment et généreusement. Remerciez le Christ de nous inviter à participer à cette œuvre sainte et joyeuse qui consiste à nourrir les autres. Rendons grâce à Dieu.