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Comment comprendre Pâques en 2023?

5 avril 2023
Stéphane Vermette

Stéphane Vermette

  • podcast
  • Religion(s)

Oeufs, lapin, semaine pascale. Comment se préparer pour Pâques?

Dans cet épisode, Joan et Stéphane explorent les liens entre l’oeuf, le lapin et la fête de Pâques. Ils expliquent que la résurrection implique une notion de transformation. Ils parlent de l’importance des rituels durant la célébration de Pâques. Ils abordent l’importance de parler de la vie et de la mort dans nos Églises.

Transcript:

Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui explore la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, comment comprendre Pâques en 2023? Bonjour Stéphane! Bonjour Joan!

Les marchés de Pâques

Alors est-ce que tout bientôt là chez vous aussi vont commencer les traditionnels marchés de Pâques? Non, on n’a pas vraiment ça en Amérique du Nord. Explique-moi qu’est-ce que c’est.

Alors, en Alsace, en tout cas, et puis je crois qu’en Allemagne aussi, et je vais peut-être découvrir qu’en Suisse aussi, finalement, je ne sers en Suisse que depuis 18 mois, eh bien, les paroisses sont parties prenantes des marchés de Pâques.

Et les marchés de Pâques, c’est un peu comme les marchés de Noël, c’est-à-dire qu’on peut y trouver toute une série de décorations et d’articles autour de Pâques et ça permet aux paroisses aussi d’avoir un objectif à atteindre dans les groupes de bricolage.

Ce qui fait notamment qu’à titre personnel, j’ai déjà un très grand tiroir rempli de décorations de Pâques et finalement des fois je sais plus trop quoi en faire. Surtout quand on est en plein Carême, on dit qu’on va un peu se délester, qu’on va moins s’encombrer, que le plus important c’est à l’intérieur, etc.

Et j’ai notamment une grande collection maintenant, aussi par les travaux pratiques de mes filles à l’école, j’ai une grande collection de lièvres de Pâques et d’œufs de Pâques.

Puisque ce qu’on nous explique tous les ans à Pâques, même à l’église, c’est que le fait que le lièvre de Pâques vienne nous déposer des œufs, c’est un petit peu comme la résurrection.

Est-ce que chez vous aussi on aime bien faire ce parallèle ?

Les lapins et les lièvres de Pâques

Non, on a la chasse aux œufs le matin de Pâques ou la veille le samedi. C’est une tradition surtout anglo-saxonne, mais qui se répand aussi dans le monde francophone. Mais c’est très rare qu’on fait ce lien entre l’œuf, le lapin et l’histoire de la résurrection du Christ dans nos églises. Comment ça se fait chez vous?

Ce qu’on nous explique, moi ça me fait un peu rire, mais je crois qu’il y a un sens à tout ça, c’est que le lièvre ne peut pas pondre d’œuf. Tout comme, normalement, Jésus ne serait pas censé ressusciter et devenir Jésus le Christ. Donc on voit là quand même un petit peu de piété populaire, cette pédagogie à l’ancienne où on passait par des images.

Alors après, il ne faut pas se louper. Il ne s’agit pas le dimanche de Pâques de préparer du lapin ou du lièvre aux enfants après leur avoir expliqué ça à l’église. Et parfois, on se loupe dans toutes ces explications parce que Pâques, c’est très complexe, en fait.

Le mystère de Pâques

Effectivement, c’est très complexe. C’est ça, je trouve, un peu le paradoxe. C’est l’histoire qui est quand même, je dirais, au centre du christianisme. Sans la résurrection, je ne crois pas que le christianisme serait du moins devenu ce qu’on connaît. Et on a une histoire qui nous embête, qu’on essaye d’expliquer, qu’on essaye de rationaliser.

Je crois que c’est la première erreur que l’on fait lorsqu’on réfléchit sur Pâques, toute l’énergie qu’on met sur comment le fonctionnement, au lieu d’en saisir l’importance d’un message.

Moi souvent, j’essaye d’expliquer un peu comme ton lapin qui ne peut pas pondre deux. Je crois que c’est un peu l’impossible qui devient réalité.

Et ça, je crois qu’on a tous et toutes ces moments-là où quelque chose semble impossible. On n’est pas capable d’imaginer autre chose ou comment cette situation peut se résoudre.

Quelque chose se produit et ça ouvre tout plein de nouvelles possibilités, de nouvelles compréhensions. Et je crois que c’est une première façon ou peut-être une façon plus facile de s’engager dans ce mystère de Pâques.

Les traditions autour de Pâques

Et quand tu parles du mystère de Pâques, ça résonne fort en moi puisque depuis une quinzaine d’années, je m’attache un peu à ce temps de carême. J’essaye de le traverser en me prenant au sérieux ce temps de carême.

J’ai commencé avec des choses très matérielles, très pratiques. J’ai arrêté de manger du chocolat pendant des années pour tester un peu aussi mon addiction au chocolat.

C’est réglé, j’ai une addiction. Je n’ai plus rien à tester, c’est là. Mais je fais d’autres essais. Tous les ans, j’essaye.

Depuis quelques années, j’essaye d’explorer autre chose. Cette année, j’essaye d’explorer mon rapport à la viande. Et je me rends compte que j’en mange peu, mais souvent. Et ça, ça a été aussi quelque chose, une prise de conscience importante.

Parce qu’en testant, je me rends compte aussi que je prends ce temps au sérieux de préparation pour Pâques, enfin pour moi. J’essaye de ne pas le vivre toute seule. À chaque fois, j’ai des communautés autour de moi que je salue et que je remercie de leur présence, notamment une communauté WhatsApp.

Et c’est aussi une façon de me préparer un peu à cette passion. Parce que je trouve ça finalement très mystérieux de se dire qu’on a presque une semaine dans l’année où on est invité à marcher vraiment dans les pas du Christ.

Et j’aime en fait, je sais pas, je ressens quelque chose de spirituellement fort pendant cette passion parce que c’est mon intention, parce que je le veux, parce que voilà c’est quelque chose qui me parle.

Et j’aime commencer à partir du mardi, mercredi, jeudi. J’aime tous les rituels autour de salle. J’aime que le jeudi, dans la paroisse de mon époux, à Sous-et-Platannes, Ilkirchgrafenstaden, paroisse luthérienne, depuis quelques années, il y a le lavement des pieds. Ça, ça me touche. Petit clin d’œil à nos sœurs et frères adventistes.

Et puis, selon les traditions, on nous propose ou de manger que des légumes. Donc, ils appellent ça le vendredi vert, je crois. Ou carrément de jeûner. Bon, moi, je n’arrive pas à jeûner, laisse tomber.

Et puis il y a cette montée progressive vers Pâques. Moi ça me fait énormément de bien parce que je me rends compte que pour le Christ, ça a été le moment, enfin à ce moment-là c’était Jésus, ça a été le moment où tous les comptes se sont remis à zéro.

Alors moi j’y arrive pas à remettre les comptes à zéro, j’ai pas la même existence que Jésus, mais moi, par rapport à moi-même, je peux me mettre un peu mes comptes à zéro et j’en ai besoin spirituellement et finalement ça me nourrit et je me réjouis d’avancer vers la semaine sainte. Je ne sais pas trop pourquoi, mais ça me réjouit.

Le message puissant de Pâques

Il y a quelque chose de vraiment spécial dans cette semaine sainte, parce que si on regarde d’une manière objective, l’histoire de Jésus ne pouvait pas finir autrement que la crucifixion. Jésus qui critique ouvertement l’Empire romain, proclame un nouveau royaume. C’est évident que les autorités étaient pour le faire taire.

En même temps, il y a cette, dans la semaine sainte, espèce d’accélération de l’histoire.

Le jeudi saint, c’est la fête, les disciples, on chante, on boit. Et en l’espace de quelques heures, le maître est arrêté, il est condamné à mort, il est crucifié. J’aime imaginer les disciples se demander, mais qu’est-ce qui s’est passé? Est-ce qu’il y a très fort, c’est que cette histoire ne s’arrête pas là.

Il y a une action de Dieu, c’est Dieu qui relève, qui ramène à la vie Jésus, c’est pas lui-même, et qui affirme au monde, qui dit à l’Empire, qui dit à ceux qui ont essayé de le taire, non, non, Ça, c’est le message que je veux que vous écoutiez.

Ça, c’est le message que je veux qu’il soit diffusé. Comment le chaos, comment la vie s’est réorganisée, pour moi, c’est presque un détail de bas de page. Le message le plus puissant, c’est le triomphe d’un message. C’est un triomphe du message de Dieu.

Le mystère de la résurrection

Tu vois, ça, c’est ta compréhension et c’est ce qui est chouette, qu’on dialogue, toi et moi, sur nos compréhensions.

Et il y a plein de choses dans ce que tu dis et qui me rejoignent et que je rejoins aussi. Et puis, d’un autre côté, comme toujours, j’aime bien parler aussi de ce qui me chiffonne un peu dans certaines conceptions libérales et je ne prétends pas du tout que ce soit la tienne, mais je sais que là.

Progressivement, sur les réseaux sociaux, les pasteurs libéraux de mon entourage, qui s’ils écoutent mon podcast, ça m’étonnerait, mais je les salue, je les aime de tout mon cœur, vont commencer à rappeler à leurs fidèles Attention hein, c’est pas la résurrection, c’est l’apparition de Jésus.

Les libéraux ne croient pas en la résurrection, ça c’est un peu de la magie, c’est du magisme, c’est de la superstition. Nous on croit en l’apparition de Jésus et en fait… Moi j’ai pas besoin qu’on lisse ou qu’on gomme les choses. J’ai pas besoin non plus qu’on soit ultra littéraliste, je lis pas la Bible comme ça.

Mais concernant ce mystère-là, j’aimerais bien qu’on me laisse le lire tel qu’il est dans la Bible et moi toute seule. Trouver mon chemin, ma rencontre vers le Christ, apparu, ressuscité, triomphant dans une justesse qui m’échappe parfois, mais vers laquelle je tends. Et je ne veux pas qu’on gomme cette partie-là.

Je préfère qu’on me laisse ma part de mystère. Et alors, d’une autre façon, j’ai aussi besoin du cierge pascal. J’aime le fait qu’on allume le cierge pascal le dimanche de Pâques et j’aime le fait qu’on aille y allumer les cierges de baptême et les autres bougies pendant l’année. Tout ça, peut-être c’est.

Alors du symbolique ou bien ce sont des croyances qui pour certains, certaines seraient presque superstitieuses. Qu’est-ce qu’un cierge ? Pas grand-chose. Pour moi j’ai besoin de ces signes-là. J’en ai besoin tout simplement pour avancer. Et puis si je ne les ai pas, je me débrouillerai. J’ai la Bible, j’ai ma relation à Jésus, mais en quoi ça dérange les autres ?

Ça ne dérange personne comment j’y crois à cette résurrection ? Je n’enlève rien à personne. Pourquoi me gommer le message ?

La différence entre résurrection et resuscitation

Souvent, les gens confondent résurrection et ressuscitation. Moi, je suis arrivé à une compréhension que la résurrection implique une transformation. Et lorsque je lis la Bible, ce que je vois dans les récits post-résurrection, c’est des gens qui rencontrent le Christ ressuscité et ils ne le reconnaissent pas.

Les disciples sur le chemin d’Emmaüs, à la fin de l’évangile selon Jean, Pierre et ses amis vont à la pêche, ils ne reconnaissent pas Jésus.

Mais c’est quand le Christ ressuscité pose des actions, brise le pain, commence à parler, là ils se disent « Ah, mais c’est le maître! C’est le maître! » Donc, ce n’est pas juste un retour à la vie. Il y a cette idée de c’est la même personne, mais il y a quand même une différence.

Et c’est peut-être pour ça que le récit de la résurrection parle autant pour certaines personnes trans qui vont dire je suis la même personne, mais mon apparence a changé, il y a eu une transformation.

Pour moi, cette idée de transformation me parle beaucoup. Surtout dans les contextes d’Église où souvent on dit il faut revenir à nos valeurs, il faut relancer certains programmes.

Tant que chrétien, je crois que l’appel est à cette transformation-là d’apporter une nouvelle vie, accepter qu’il y ait une mort, peut-être de programme, peut-être de façon de voir les choses, et que ça conduise à une nouvelle façon de voir les choses, à une nouvelle vie.

Le changement relié à Pâques

Moi, j’ai jamais expérimenté ça, mais je sais qu’il y a la pratique du clown et qu’on peut faire une pratique de clown en milieu chrétien. Alors après, à chacun, chacune de trouver ses modalités. Et oui, ça te fait rire, mais l’idée, l’idée derrière, en tout cas, j’avais entendu une fois un théologien que j’avais trouvé assez convaincant, mais c’est peut-être encore à expérimenter.

L’idée, c’est que le clown, il y a une transformation pascale, c’est-à-dire qu’on peut arriver très triste et puis d’un seul coup se dire non, mais attends je vais transcender tout ça et je vais être un clown joyeux.

Et l’inverse c’est aussi possible on peut arriver plutôt de bonne humeur et faire le clown triste, mais l’idée à chaque fois c’est de se dire j’ai de la ressource quoi je peux aller et puis je peux porter un témoignage dans un sens comme dans l’autre et je trouve ça super intéressant de se dire que ce cheminement de Jésus, vers Jésus le Christ, vers Jésus qui est apparu, différent et différemment, ça nous rejoint tellement, en fait, dans nos vies et nos identités.

Tu parles des personnes trans. Moi, j’ai aussi mon identité de femme qui a évolué. De jeune femme, je suis devenue mère. De mère, maintenant je suis une femme sans utérus.

Il y a finalement des vies, des morts, mais des transformations. Ouais, j’ai aussi là une pensée un peu émue à mes amis qui peuvent perdre un bébé.

J’ai deux amis autour de moi qui ont perdu un bébé. Perdre un bébé, c’est terrible et puis ça te transforme. Et puis après, peut-être qu’à un autre moment, tu auras un autre bébé ou pas d’ailleurs, peu importe. Ce n’est pas l’objectif de la vie d’une femme, mais il y a cette mort qui est dans la vie et cette vie qui est dans la mort.

Et je trouve que tout le cheminement vers Pâques, toute cette semaine de la Passion aussi, semaine sainte, ça nous permet aux chrétiens et aux chrétiennes d’aborder un sujet très difficile, des fois pas du tout abordé, dans d’autres secteurs de la société. Et puis pour moi, du coup, c’est assez lumineux d’arriver à l’aborder en communauté.

Je trouve que c’est une force.

Le Vendredi saint et Pâques

Quelque chose, j’ai remarqué, en Amérique du Nord, tu me diras si ça correspond à ta réalité, il y a une tendance à dissocier la crucifixion et la résurrection. Certaines Églises, certaines théologies mettent tous leurs efforts ou tout leur narratif sur le sacrifice de l’ultime de Jésus, le sang du Christ, je pourrais donner un exemple, le célèbre film de Mel Gibson, La Passion du Christ, c’est juste la souffrance de Jésus. Et bon, en note de bas de page, on a la résurrection.

Il y a d’autres Églises qui ne vont pas faire d’office le Vendredi saint parce que c’est trop difficile, c’est trop lourd et c’est juste la résurrection, c’est juste la joie, c’est juste la bonne nouvelle. Et moi, j’ai beaucoup de difficultés avec ça parce qu’on ne peut pas avoir l’un sans l’autre.

On ne peut pas avoir de résurrection s’il n’y a pas de mort. Et si on a juste une mort et pas de résurrection, il n’y a rien de spécial dans tout ça. Et je pense que tu touches un point important.

Il faut qu’on se donne l’espace et la place pour aborder ces deux thèmes-là, qui ne sont pas faciles à aborder, qui ne sont pas faciles à comprendre.

Mais peut-être voir ça comme les deux côtés de la même pièce de monnaie et que l’expérience est plus facile à vivre si on accepte les deux côtés de la pièce.

Vivre Pâques ensemble

Ça me fait penser que de plus en plus, dans certaines liturgies, on se dit qu’on ne va plus faire de confession des péchés, on va annoncer la grâce, voilà, tout court, tout cru finalement.

Et autant je peux comprendre que pour certains cultes c’est plus adéquat, autant d’une façon générale, moi je trouve ça bien aussi de dire qu’on est imparfait et imparfaite, et on est là, et on est devant Dieu, et c’est pas un problème en soi que de le reconnaître, puisque de toute façon on sait que parfois on a merdé.

C’est beau de parler de la vie, mais il ne faut pas s’interdire de parler de la mort. Ce serait superstitieux, finalement, si on ne le faisait pas. Du coup, moi, j’aime beaucoup ce cheminement vers Pâques, ce temps qu’on traverse là maintenant. Et ce que j’adore faire, c’est une fois qu’on a une semaine vers Pâques, je termine mes mails avec « bonne montée vers Pâques ».

Je sais pas trop ce que ça veut dire, mais j’adore. Je crois que ça serait plutôt au pèlerinage que faisaient les Juifs pour Pessar, pour Pâques, et ils montaient à Jérusalem.

Et donc je sais bien que ça veut rien dire pour nous, mais j’adore maintenant inscrire en bas des mails et j’ai l’impression qu’on est en chemin ensemble et ça me fait du bien.

Effectivement, on peut vivre la semaine sainte individuellement, il n’y a rien de mal là-dedans.

Cependant, la vivre en communauté ou dans une espèce d’idée qu’on est avec tous les chrétiens et les chrétiennes du monde dans ce moment-là de commémoration, ce moment où on se souvient, ce moment de rituel qui varie un peu selon les cultures, les lieux géographiques, mais quand même le jeudi saint, c’est le jeudi saint. Vendredi saint, c’est vendredi saint.

Et d’avoir cette idée que le dimanche de Pâques, on célèbre ça avec tous les chrétiens du monde. C’est quand même puissant, dans notre monde qui est quand même tribalisé, de se dire, malgré toutes nos différences, malgré ce qui nous rend uniques, il y a des choses qui nous unit avec ce qu’on appelle la communion des saints, de tous les saints, de tous les lieux, de tous les temps. Ça aussi, c’est très fort.

On n’est pas seul dans ce pèlerinage-là, on n’est pas seul dans ce cheminement-là. On peut tirer une certaine force de savoir qu’on a des frères et sœurs, on a des personnes qui font le même chemin que nous, à peu près en même temps, à quelques heures près selon le décalage horaire.

C’est vraiment puissant et j’aime beaucoup ce temps de Pâques où je reçois des messages de mes partenaires avec qui j’ai bien bossé, des sœurs et des frères en Afrique, qui m’envoient des petites vidéos, des fois un peu dépaysantes. Vraiment, moi j’y suis très, très, très attachée. Et je suis bien contente d’en avoir discuté avec toi aujourd’hui.

Conclusion

Et on va terminer notre épisode sur ces mots, sur ces images. Encore une fois, on veut remercier l’Église Unie du Canada, qui est notre commanditaire. Et peu importe où vous êtes dans le monde, et peu importe le moment où vous nous écoutez, n’oubliez pas d’aimer, de partager, d’envoyer des commentaires à questiondecroire@gmail.com.

On aime vous lire, on aime avoir vos suggestions. Merci beaucoup, Joan, pour ce partage. Merci, Stéphane, merci aux auditrices et auditeurs et à très bientôt. Et joyeuses Pâques tout le monde. Bonne chasse aux œufs.

Une croix vide sur une place public, symbole de la résurrection à Pâques.
* Photo de Tucker Good, unsplash.com. Utilisée avec permission.

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