Accueillir vraiment l’autre comme il est

Dans le cadre de la série Ma parole, la pasteure Florence confronte les préjugés envers les personnes LGBTQIA+ afin de les accueillir telles qu’elles sont. Comme nous ne choisissons pas la pigmentation de notre peau, l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont inéreantes à la nature d’une personne.

Je suis Florence Bukam, épouse Kamta, pasteure et d’origine camerounaise. Je vis au Québec depuis dix ans et actuellement j’habite la rive sud de Montréal. Nous allons parler de l’Église Unie comme lieu d’accueil pour moi.

Transcription:

La réticence à accueillir les personnes LGBTQIA+

Il y a aussi une réticence pour nous, chrétiens, l’Église évangélique, d’intégrer l’Église Unie, surtout pour son caractère inclusif où elle a intégré à son sein des personnes LGBTQ, homosexuelles et tout ce qu’on trouve aujourd’hui.

Et pour eux, ils trouvent que dans notre culture, les personnes homosexuelles ou LGBTQ, ce sont un peu des fabrications culturelles, ce sont des fabrications humaines. Ce n’est pas une réalité vraie.

Le rôle des pasteurs dans l’accueil de l’autre

Il nous revient à nous en tant que pasteur, en tant que théologien, de pouvoir aussi leur ramener à la réalité et le faire découvrir que les personnes homosexuelles ne sont pas à l’apanage ou alors seules du Canada ou des pays occidentaux, parce que même dans notre pays, ces personnes existent.

Être LGBTQIA+ n’est pas un choix

Donc le faire comprendre que ce sont des personnes qui naissent aussi comme ça, comme plusieurs d’autres personnes, comme eux qui naissent.

Par exemple, quelqu’un qui est noir ou quelqu’un qui est blanc, on n’a pas fait un choix pour être noir ou pour être blanc ou pour être jaune ou pour être chinois ou pour être quoi que ce soit.

Ça, ça relève aussi de la création de Dieu. Et nous devons savoir, n’est-ce pas, les prendre et surtout regarder dans eux, la personne, la valeur humaine qu’il y a en face de nous.