Novembre : l’ouverture d’un souffle de sagesse
Marie-Silvenie Chery
À quoi pouvons-nous associer le mois de novembre? La noirceur? La tristesse? La fin du beau temps? Et si novembre était un mois pour accueillir les changements dans nos vies?
Table des matières
Accueillir la transformation en novembre
Le mois de novembre se déplie avec un souffle de sagesse. Il nous rappelle que toute chose a une fin, mais aussi qu’en Dieu, toute fin devient passage d’une vie à une autre forme de vie en d’autres termes.
C’est un mois qui évoque le mystère de la transformation, du passage, du cycle de la vie, de la métamorphose de l’être, de la communion avec la création.
Se souvenir en novembre
Dans le silence du souvenir, nous faisons mémoire de nos morts, de nos saints, de celles et ceux qui ont tracé des chemins de foi, de justice, de bonté. Même si leur présence n’est plus visible, elle n’est pas absente non plus. Leurs traces, leurs histoires, leurs engagements continuent de nous inspirer.
Nous faisons mémoires aussi des vaillants soldats tombés sur les champs de bataille – qui ont servi avec loyauté, vertu et courage – pour nous rappeler de notre devoir de les honorer en portant fièrement notre joli coquelicot rouge, sur le côté gauche, proche de notre cœur.
La transformation
Novembre murmure dans ses couleurs, dans le silence des feuilles qui tombent, dans le festoiement et la danse discrète des insectes, cachés sous le feuillage qui travaille pour recycler la vie. Ce qui meurt devient nourriture. Ce qui se retire prépare le renouveau.
Ce n’est jamais la fin, mais de la transformation :
- de la lumière au silence
- de l’activité à la contemplation
- de la vie visible à la vie cachée
- de la mort à la résurrection.
Comme les feuilles qui tombent pour nourrir la terre, nos vies aussi se déposent, se transforment, se recyclent dans le grand mystère de Dieu.
En ce temps de souvenir des morts, en honorant les vies passées, déjà une promesse se déplie avec un souffle de sagesse!
Le début de l’espoir
C’est l’Avent qui commence dans l’attente, dans le silence, dans le froid de la terre qui se repose.
Commençons à veiller, à espérer, à préparer la crèche de nos cœurs, car la lumière vient, fragile et forte, pour illuminer toutes les nations.
